jueves, 20 de diciembre de 2012

Amores hay tantos como mortales en la tierra



Intégré à l’Association CHISPA (Círculo Hispánico), l’Atelier Théâtre espagnol Lansad a pris le relais de l’Atelier Théâtre LLCE espagnol: en 15 ans, 17 spectacles de théâtre en espagnol ont été représentés à l’Université Stendhal! 7 étudiantes des filières LLCE espagnol, Lettres modernes et Traduction spécialisée vous présentent Amores hay tantos como mortales en la tierra (Il y a autant d’amours que de mortels sur la terre), une pièce inédite spécialement écrite pour elles par le dramaturge Santiago Serrano (Argentine, 1954): nous le remercions infiniment pour sa créativité, pour sa générosité à l’égard de nos étudiants et de notre université, pour l’amitié qu’il nous témoigne depuis plusieurs années et qui donne tout leur sens à nos missions pédagogiques et scientifiques.
Le dramaturge Santiago Serrano, qui est également psychologue, acteur et metteur en scène, est l’auteur d’une vingtaine de pièces jouées en Amérique latine et en Europe. L’Atelier théâtre espagnol de Stendhal met régulièrement en scène ses textes depuis 2005. Le dramaturge nous a fait l’honneur de venir en résidence à Grenoble en 2006, puis d’écrire pour les étudiantes de l’Atelier théâtre 2008-2009 la pièce Las hijas de Eva, remis en scène et joué depuis en Argentine. Et nous serons très heureux de l’accueillir à l’Université Stendhal les 9 et 10 avril 2013, à l’occasion du Colloque international « La révolution théâtrale dans le Río de la Plata » (ILCEA-CERHIUS).
Cette manifestation s’inscrit dans le cadre des recherches menées au sein de l’ILCEA (CERHIUS) sur le théâtre contemporain hispanophone. Publications, colloques, résidences de dramaturges, mise en scène de textes inédits, notre réflexion sur le théâtre s’enrichit dans ce dialogue entre auteurs et étudiants-comédiens, théorie et pratique, texte et scène, recherche et enseignement. En 2011, une réflexion collective sur l’apprentissage des langues par le théâtre a été amorcée à l’initiative de l’Inspecteur d’Académie/IPR Monsieur Maxime Lachèze et des IPR des différentes langues de l’Académie de Grenoble, offrant de nouvelles perspectives de valorisation et de promotion de la pratique théâtrale en langues étrangères au collège, au lycée et à l’université.


Amores hay tantos como mortales en la tierra


Quelles sont les différentes façons d’aimer ? Quelques personnages explorent les imaginaires contemporains de la relation amoureuse, croisant le burlesque, le romantisme et l’humour noir, relayés par quelques boleros, fil conducteur musical sur les joies et les souffrances de l’amour. Le procès de Cupidon s’annonce houleux: comment justifiera-t-il ses actes, et surtout, ses erreurs ? La juge n’a pas l’intention de se montrer clémente, et il faudra beaucoup d’arguments à notre héros pour la convaincre de son innocence, car les erreurs de trajectoire de certaines de ses flèches n’ont pas été sans conséquences…

Dans la scène 1 "Capullito de alelí", une jeune fille raconte, entre pudeur et passion, l’aventure d’un amour romantique, spirituel et charnel, porté par l’art musical. C’est l’histoire d’une professeur de piano, passionnée et solitaire, dont tout le monde disait qu’elle resterait vieille fille... jusqu’à ce que l’amour , sous les traits d’un charmant plombier, frappe à sa porte et l’emmène loin de son village et loin des conventions, dans un espace de liberté assumée.

La passion peut conduire à la fusion, comme le révèle une femme qui, lorsqu’elle aime, s’engage corps et âme dans une quête de l’absolu, dans le vertige de l’infini (scène 2: "Bésame, bésame mucho"). Mais comment son homme a-t-il pu lui échapper du jour au lendemain? Et pourquoi les hommes peinent-ils tant à s’engager? Élan mystificateur, sensoriel et poétique, léger et grave, l’amour alterne extases et déceptions au gré d’un idéalisme à toute épreuve.

Mais l’amour, ce peut être aussi l’ambiguïté de la possession, où pulsion de vie et pulsion de mort s’entrelacent inexorablement : la jeune femme aveugle de la scène 3 "Sombras nada más (Amor canino)" explore les méandres de l’âme humaine, en évoquant l’amour profond qui la (re)lie à son chien, jusqu’à mettre en péril son mariage avec José. Le sentiment amoureux se démystifie et se révèle dans sa dimension quasi animale… et mortelle.

L’amour est aussi le terrain de jeu privilégié de l’absurde, comme le montre cet imbroglio amoureux que la juge et Cupidon tenteront d’élucider tant bien que mal: lorsque la femme et la maîtresse d’un homme se rencontrent, leur dialogue ne peut être écrit à l’avance.

Au comble de l’indicible, l’amour est métamorphose et mutation: à une époque où les valeurs changent, où les repères s’effacent ou se déplacent, aimer, c’est marcher en équilibre sur un fil tendu au-dessus de deux abîmes. Lisa cohabite avec son compagnon et une autre femme, tous trois réunis en un seul corps. De séparations en réconciliations, entre complicité et rivalité, entrechocs et fluidité, la scène 4 "Dos almas" est le défi scénique d’un être à trois têtes lancé par Santiago Serrano, qui, comme il sait si bien le faire, nous invite à nous exercer, par le théâtre, à une gymnastique artistique et libératrice de la pensée.

La juge et Cupidon l’ont bien compris : le procès devait être exemplaire, il ne sera qu’atypique, déjanté, subversif et libre, à l’image de ces personnages dont l’identité est une féconde "connexion et déconnexion d’espaces" (Lévi-Strauss), le mouvement perpétuel d’une réinvention de soi dans et par l’amour. Car il y a autant d’amours que de mortels sur la terre…


La Fiscal: Nihad Mohamed Laamiri

Cupido: Elodie Sitaire

Escena 1: Capullito de alelí
Joven: Irène Bonhoure

Escena 2: Bésame, bésame mucho
Mujer: Andjali Cochet

Escena 3: Sombras nada más (Amor canino)
Joven ciega: Anna Larat-Lini

Escena 4: Dos almas
Lisa: Lisa Delorme
Cabeza 1: Maëva Harmand
Cabeza 2: Lisa Delorme

Mise en scène collective

Sous la direction de Cristina Breuil

et Gustavo Herrera González




http://amphidice.free.fr/Amore310512/index.html

martes, 18 de diciembre de 2012

CARNE GAUCHA- Comentario


El TeUNaM realizó la última función de Carne Gaucha




El sábado 15 de diciembre a las 22 hs, el elenco de teatro de la Universidad de Misiones presentó la última función de Carne Gaucha, la obra de Santiago Serrano que pusiera en escena de forma preliminar a fines del 2010, culminando así con una serie de exitosas presentaciones que lo llevaron a recorrer las salas de Posadas y las localidades de Eldorado, Puerto Rico y Piray; y cerrando con ello un año de actividades de extensión que contempla además de las funciones, una ardua labor de talleres, encuentros y muestras.


Con una buena afluencia de público, como por fortuna se esta volviendo habitual, la particular visión de la historia argentina en su periodo reciente que viene a representar la comedia escrita por Serrano, fue puesta una última vez en escena a cargo del elenco de la UNaM, con Carina Noemberg, Yessica Sotelo Sartoris y Sandra Aguirre en los protagónicos y bajo la dirección de Juan Carlos Staudt y Mónica Leal. Irónica, aguda y sagaz, la obra insufla vida al recuerdo de los sujetos y personajes más representativos de la vida política y social argentina de los últimos cien años, a partir de la sintonía lograda entre un libreto y una interpretación actoral apuntadas a componer una visión de la sociedad argentina en clave de sátira.

Valentín Plastino
vplastino@identidadurbana.com
redaccion@identidadurbana.com
http://www.identidadurbana.com/ampliar.php?id=637

domingo, 16 de diciembre de 2012

TALLER FESTIVAL INTERNACIONAL DE LA CULTURA- POTOSÍ 2012

Potosí, ciudad mágica y ancestral.
Transitarla es tomar contacto con la historia de nuestro continente.
Callejuelas, iglesias, plazas y, sobre todo, el Cerro que desde la altura es soberano sin corona.
El taller en ese ámbito fue inspirador e intenso. Cuatro mil cien metros de altura no es cosa sencilla.
Falta el aire, en el momento menos pensado, y llega la agitación. Cada palabra es un esfuerzo y ni que hablar del movimiento.
Un espacio inmenso y complicado el primer día. Eco y más eco, pero nada impidió el deseo de los integrantes y el mio propio. Trabajamos y trabajamos. Entrega de ambas partes. Confianza y solidaridad.
La visita de Evo Morales a la ciudad nos benefició, sin quererlo, y encontramos un espacio ideal para la tarea.
Agradezco profundamente a Juan José Amelier Flores y a los organizadores del Festival por la invitación.
Gracias a cada uno de los participantes del taller-
 

ALAMON MARIEL

ALCOBA IVAN
AMEZAGA CALDERON TELMA
ARANCIBIA LOPEZ ROBERTO
AURI IGNACIO
AVENDAÑO APAZA
CHAMBI QUISPE LEONCIO JOSE
CHURATA FLORES ROGER ANDREI
CONDORI FERNANDEZ AMANDA ISABEL
DELGADO PUMA MARCO ANTONIO
FANOLA MURILLO
FERNANDEZ GUTIERRES RAMIRO
FLORES CARDENAS ANTONIO
FLORES MACHACA ALEX
GARBIZU SORAIDE
GARCIA UGARTE NOELIA PATRICIA
GOMEZ GONZALES
IBIETA VILDOZO DANIELA
JUSTINIANO LAZCANO MARIAM
LOPEZ PEREZ ALAN MAURICIO
LOPEZ PEREZ GREGORI DANIEL
MAMANI
MAMANI CONDORI MARIBEL LETICIA
MAMANI RIVERA PAULO
MONTOYA ANAGUA FABIANA CECILIA
PEREIRA ARIAS
PONCE RODRIGUEZ JESUS HERLAN
RODRIGUEZ MAMANI DANIEL
ROLLANO TEJERINA PAMELA
TOLA LORETTA
VALLEJOS VIARNONT ARLETT
VARGAS POQUECHOQUE ARTURO
VEIZAGA LLANOS JHONY RILDO


viernes, 14 de diciembre de 2012

CARNE GAUCHA en Misiones


El TeUNaM, Programa de Teatro de la Universidad Nacional de Misiones, dependiente de la secretaría General de Extensión Universitaria presentará “Carne Gaucha”, de Santiago Serrano, mañana sábado a las 22, en la sala taller estudio de Rebollo 380, Posadas.
En el Bicentenario de la Nación, el Teatro de la Universidad presenta este espectáculo que…"Palabras más, palabras menos…." intenta con humor casi absurdo, mostrar las contradicciones de un país sin memoria.
Tres hermanas “iguales como tres gotas de miel” nos relatan la gesta histórica, radioteatro o en fin, historieta argentina de los últimos 100 años.

Elenco:

Carina Noemberg: Felicia
Sandra Aguirre: Milagros
Yessica Sotelo Sartoris: Raquel
Alcides Jaime: Romulado.
Daniela López: La Mucamita. Viejita.
Juan José Languasco: Hipolitos. El Cacho.
Juany Alzugaray: Tía Etelvina.
Fidel Pereira: Ferdinando.

Diseño de luces e iluminación: Gonzalo Velasco
Diseño y realización de banda de sonido: Gastón Hojman
Diseño y realización de utilería: Gonzalo Velasco
Sonido: Andy Wedekamper
Dirección y Puesta en Escena: Juan Carlos Staudt y Mónica Leal


sábado, 8 de diciembre de 2012

Materia sobre Dinossauros em Brasilia

Um texto simples e comovente

Por Geraldo Lima

http://baque-blogdogeraldolima.blogspot.com.ar/2012/11/um-texto-simples-e-comovente.html

A peça 'Dinossauros', do dramaturgo argentino Santiago Serrano, é de uma simplicidade total: apenas dois atores em cena, um cenário despojado, poucos objetos de cena (um banco de praça, um acordeon, uma sacola, uma garrafa de vinho, talheres), um único foco de luz (sugerindo a luz de um poste), pouca movimentação e diálogos marcados pelo coloquialismo, pelo tom bem natural. Um espetáculo que se sustenta, principalmente, na palavra e na atuação dos atores. Nesse caso, na belíssima atuação do ator Murilo Grossi e da atriz Carmem Moretzsonh, ambos de Brasília e do Grupo Cena. Vale ressaltar, aqui, a segura direção de Guilherme Reis, sem destoar do ritmo que o texto exige.

O que assistimos, em apenas uma hora de duração do espetáculo, é a vida acontecendo, no palco, com expressiva naturalidade: um homem e uma mulher se encontram em algum lugar da cidade, tarde da noite, e, a partir daí, vão se aproximando, dando cabo da solidão e do medo. Tudo isso se dá entre silêncios, risos, tentativas de fuga, de recuo e de reaproximação. O encontro entre os dois seres urbanos, cada qual com suas cicatrizes e seus sonhos, vai se consolidando aos poucos, num transe lírico (quase dionisíaco num momento), na medida em que vão se desnudando, se revelando, se entregando. O que acontecerá depois, assim que o dia chegar, ninguém sabe: aos dois, fica a certeza de que estão vivendo um momento intenso, que os arranca da solidão e do vazio. Se vai durar, impossível saber. Há a vontade de que dure, e isso já é um começo. Para os espectadores, como ponto de identificação, fica, talvez, a torcida para que continuem juntos, curando-se das suas feridas. Eis aí um texto simples na sua tessitura, mas de significado muito profundo.

Essa montagem da peça de Santiago Serrano, pelo Grupo Cena, já está em cartaz há bastante tempo e foi apresentada em vários locais do Brasil, sempre com muito sucesso. Aqui em Brasília, voltou a ser encenada e ficou em cartaz, no Teatro Eva Herz da Livraria Cultura, Shopping Iguatemi-Lago Norte, até o dia 25 de novembro. Para os que não tiveram a oportunidade de assistir a esse belo e comovente espetáculo teatral, fica a torcida para ele que volte a entrar em cartaz de novo.

martes, 4 de diciembre de 2012

Dinossauros em breve temporada no SESC - Pompeia- Sao Paulo

DINOSSAUROS

Texto: Santiago Serrano. Direção: Guilherme Reis. Com: Carmem Moretzsohn e Murilo Grossi. 55 min. Não recomendado para menores de 15 anos. A montagem de estreia do Grupo Cena tem texto do argentino Santiago Serrano e conta a história de dois solitários que se conhecem em uma madrugada e, aos poucos, estabelecem uma relação que passa do medo à intimidade. O grupo brasiliense, fundado em 2005, vem se caracterizando por montar textos inéditos no Brasil. Sesc Pompeia - espaço cênico. R. Clélia, 93, Água Branca, região oeste, tel. 3871-7700. 50 lugares. Ter. a sáb.: 21h30. Estreia em 4/12. Até 8/12. Ingr.: R$ 4 a R$ 16. d i n